La Semaine du sport électronique de l’Université d’Ottawa remporte un franc succès à la Bibliothèque de droit Brian-Dickson 

Des sous-titres en français sont disponibles.

Aujourd’hui, nous avons donné le coup d’envoi à la Semaine du sport électronique, une collaboration entre le professeur Thomas Burelli de la bibliothèque et le club Esports de l’Université d’Ottawa. Ici, à la bibliothèque de droit Brian Dickson, nous disposons d’un laboratoire informatique de 40 places, dont 18 ont été équipées de jeux de sports électroniques. Il y a League of Legends, Valorant et Dota 2. 

Le but de la semaine Esports c’est vraiment d’ouvrir une espace pendant un temps limité pour essayer de mesurer l’interêt de la part de la communauté étudiante et montrer le potentiel d’un espace comme celui-ci sur le campus en terme d’accueil d’invités spéciaux, en termes de amélioration de performance pour les étudiants du club de sport élctronique de l’université. Donc de voir à quoi ça ressemblerais si on ouvrais de cette nature là sur le campus.   

Une partie du projet pilote consiste à voir comment une semaine de démonstration d’esports peut fonctionner avec la mission académique de la bibliothèque et comment la bibliothèque peut soutenir la réussite des étudiants par le biais d’une initiative d’esports. 

Il y a plusieurs façons de décrire les sports électroniques de l’Université d’Ottawa. Je la vois comme une communauté de diversités, de cultures, d’âges et d’intérêts qui se rassemblent pour jouer ensemble et partager cette même passion du jeu. Je la vois comme un espace sécuritaire où les gens peuvent venir. Nous organisons des événements en ligne et en personne, des tournois bihebdomadaires et parfois des tournois en réseau local. En personne, nous organisons des projections de films ou des événements où les gens peuvent venir montrer leur cosplay d’un jeu ou simplement jouer à des jeux de table ou à n’importe quel type de jeu de cartes que nous avons. Cette année, nous avons également organisé un très grand événement contre Carleton Esports, l’événement Panda-monium. Plusieurs de nos équipes compétitives ont donc affronté les leurs, un peu à la manière du jeu Panda que nous connaissons et aimons, le jeu de football. Heureusement, nous avons fini par gagner, alors oui !  

Cette semaine, nous avons enfin eu la chance, l’occasion, d’avoir un carrefour où les joueurs occasionnels et compétitifs peuvent venir à l’Université d’Ottawa et jouer à des jeux avec d’autres étudiants. Nous sommes très heureux d’avoir eu cette opportunité et je regarde autour de moi tous ces joueurs qui jouent à leurs jeux et qui s’amusent avec leurs amis en personne. Parce que ce que nous avions avant était strictement en ligne, le fait d’avoir tous ces joueurs physiquement réunis pour jouer ajoute un sentiment de camaraderie et nous sommes très reconnaissants d’avoir eu cette opportunité. 

La pratique des jeux vidéos n’est absolument pas un gaspillage de temps, et en particulier la pratique compétitive des jeux puisque pour pouvoir exceller au niveau ou excell certain des joueurs du club de Esports de l’université d’Ottawa, qui se classent dans le 0,01% des meilleurs en Amérique du Nord pour certains jeux, faut avoir développer des qualités très très très importantes. Il faut y avoir des connaissances très étendu sur le jeu, il faut de qualités importantes de dextérité, il faut énorément d’intelligence pour les jeux tactiques, pour prendres les bonnes décisions au bon moment, parfois dans des moments très tendus avec beaucoup de pression. Donc c’est des qualités qui sont très interessantes. Des qualités qui peuvent facilement être transférée dans le milieu du travail. 

Les amateurs de jeux vidéo de l’Université d’Ottawa ont manié souris et clavier alors que la Bibliothèque de droit Brian-Dickson accueillait sa toute première Semaine du sport électronique du 11 au 17 mars. L’événement, qui a connu un franc succès, a proposé une multitude d’activités pour les joueurs et les passionnés de sport électronique.  

Le tout culminera cette fin de semaine, avec des tournois. Le suspense sera à son comble alors que les participants s’affronteront sur League of Legends, Valorant, Super Smash Bros. Ultimate et Magic the gathering, jeux phares du moment. 

Au-delà de la compétition, les espaces de jeux aménagés ont donné l’occasion aux étudiants de nouer des liens et de partager leur passion commune. « Auparavant, nous jouions essentiellement en ligne. Le fait que tous ces joueurs soient physiquement réunis renforce un sentiment de camaraderie », a souligné Jessica Guo, co-présidente de l’équipe e-sport de l’Université d’Ottawa.

Hélène Carrier, bibliothécaire associée, apprentissage et service aux usagers, s’adresse aux étudiants lors du lancement de la semaine. 

Hélène Carrier, bibliothécaire associée, apprentissage et service aux usagers, s’adresse aux étudiants lors du lancement de la semaine. 

Parallèlement aux périodes de jeux, des discussions animées ont eu lieu avec des joueurs professionnels, une commentatrice, un studio de développement et même un physiothérapeute. Ces conférences ont notamment permis d’explorer les enjeux juridiques de cette industrie en pleine explosion, notamment en matière de propriété intellectuelle, de droits de diffusion en continu ainsi les contrats des joueurs professionnels.  

La Semaine du sport électronique a largement dépassé les attentes en termes de participation et d’enthousiasme. Face à un tel engouement, les organisateurs  souhaitent d’ors et déjà organiser une prochaine édition pour offrir aux amateurs de jeux vidéo une nouvelle occasion de célébrer leur passion et de s’immerger dans le monde juridique du sport électronique.

Les Co-Présidentes de uOttawa Esports Jessica Guo (gauche) et Scarlett Montserrat Sanabria-Ramos (droite), s’adressent aux étudiants lors du lancement de la semaine. 

Les Co-Présidentes de uOttawa Esports Jessica Guo (gauche) et Scarlett Montserrat Sanabria-Ramos (droite), s’adressent aux étudiants lors du lancement de la semaine. 

Thomas Burelli, professeur à la Section de droit civil et passionné de jeux vidéo
Mish Boutet, bibliothécaire specialise en competence numerique 

L’événement était notamment organisé par Thomas Burelli, professeur à la Section de droit civil et passionné de jeux vidéo (à gauche) et par Mish Boutet, bibliothécaire spécialiste en compétence numérique (à droite). 

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