« Si vous avez un projet en tête, alors plongez. Ne vous laissez pas arrêter par des esprits étroits et conformistes. C’est votre projet, après tout! »
Suzanne Bouclin
Professeure agrégée, Section de Common Law, Faculté de droit
Au dernier jour de la quatrième École d’automne sur la méthodologie de la recherche en droit, les professeures Suzanne Bouclin et Aimée Craft, de la Section de common law, et la professeure Sarah Berger Richardson, de la Section de droit civil, ont discuté de leurs expériences en lien avec l’utilisation de méthodes créatives de mobilisation des connaissances, en particulier la vidéo, pour diffuser leurs recherches.
Les trois panélistes ont ainsi exposé les avantages et les défis qui accompagnent l’utilisation des médias visuels pour transmettre des données de recherche. Si l’entretien vidéo a l’avantage de laisser le sujet s’exprimer dans ses propres mots et avec émotion – un aspect particulièrement important dans les recherches auprès des communautés autochtones, selon la professeure Craft –, il faut aussi éviter que le projet ne devienne une tribune pour quiconque souhaite exprimer son point de vue. S’ajoutent à ces enjeux d’importants défis techniques et artistiques posés par l’organisation, le tournage et le montage d’un projet vidéo.
Les chercheuses ont conclu en soulignant le besoin de faire preuve de respect et de responsabilité dans la transposition d’un projet de recherche en document audiovisuel : respect à l’égard des personnes participantes, qui ont fait confiance à la chercheuse ou au chercheur, et responsabilité à l’égard des connaissances et du sens façonnés par la création de produits audiovisuels. Dans cette vidéo, nous plongeons au cœur d’une toute nouvelle ère en mobilisation des connaissances.