Accessibilité à la justice : L’éducation pour comprendre ses droits  

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Le but de l’école c’est le formuler les gens à être un membre de la Société. «Comment je peux distinguer la bonne information de la mauvaise information ». Il pense que si on connaît pas on peut pas (on peut pas) naviguer la société aussi librement qu’on le ferait si on connaissait ces bases-là.   

Donc moi c’est Kim Belanger-Baillargeon  

J’étais enseignante au secondaire avant, j’enseigné pendant 5-6 ans l’histoire la géo. Chez Éducaloi on dit souvent que la loi c’est les règles du jeu de la société ,donc est-ce que vous accepteriez de jouer un jeu de société avec moi si je vous expliquais pas les règles je faisais juste lancer des pions sur la table c’est sûr que je gagnerai parce que vous savez pas quels sont les règles donc c’est un peu ça. 

*Question 1*  

Droit civil.  

Je pouvais pas dire. 

Droit civil.  

Je ne s’est aboutement pas,  je sais pas, s’est pas droit pénal ? Des droits d’esprits comme ça ? 

Des droit civil. 

*Question 2*  

Un mur qui sépare de propriété partagées par deux personnes. 

 J’ai l’impression que s’est comme métaphorique, le mur, mais je crois que c’est un mur-mur. 

Je sais pas. 

Aucune idée.  

*Question 3*  

C’est comme des textes des anciens trucs qui sont passés en cours que les gens se réutilisent.  

Je ne saurais pas du tout répondre à ce question.  

C’est genre, s’il un chose a passé dans passe et que genre ils l’ont dit en cours.  

L’histoire qui a eu par le passé à propos de cas similaires.  

C’est quand les règlements dans la cours suprême, genre, qui n’ont pas eu de loi comme  les règles qui ont été traités dans le passé.  

 

*Question 4*  

Je crois que si on était moins d’un crime on doit les dire parce que sinon on devient complice.  

Oui, selon moi oui. 

Je pense oui, j’ai envie de dire oui. 

Non. 

*Question 5*  

Si jamais tu es en arrêt peut-être pour appeler l’urgence mais sinon, non.  

Oui je pense que s’il y est accroché puis que c’est pour mettre les coordonnées d’une destination. 

Stationné? C’est stationné puis ton moteur est éteint? 

Malheureusement, je dois dire que ça ne me surprend pas tant que ça parce que la majorité des gens vont commencer à connaître et comprendre un peu le système juridique quand ils sont face à un problème. Donc soit quand ils vont lire sur le sujet ou consulter un avocat, un notaire là. Ils vont…ils vont essayer de trouver la solution à leurs problèmes ils vont s’engager vraiment dans leur apprentissage juridique ce qui est normal on s’entend mais la plupart des gens je pense surtout plus jeunes qui ont pas encore eu à faire des problèmes juridiques nécessairement. Bon il navigue la société parfois avec des forces impressions qui viennent de films américains. Parfois avec l’impression que c’est toujours la police qui vont régler tous les problèmes alors que certaines actions qui sont pas des crimes doivent être réglées par les individus eux-mêmes.  

L’accessibilité à la justice c’est les gens font souvent percevoir ça comme est-ce que je peux avoir un procès c’est donc souvent les gens vont on pense l’accessibilité à la justice on pense au délai que dans le traitement de certaines plaintes ou de avant d’avoir son procès, mais c’est pas que ça en fait l’accès à la justice il y a beaucoup de personnes qui n’ont pas accès à la justice la même façon que d’autres tout simplement parce qu’ils ne connaissent pas leurs droits et ils les font pas valoir dans certaines situations où ils sont pas respectés. Donc pour nous l’accessibilité à la justice sa peur super l’éducation juridique parce qu’il faut connaître ses droits pour les faire valoir.  

  

Que nous on y va de avec plusieurs façons premièrement c’est un défi de se faire connaître dans les milieux scolaires. Donc le premier programme vraiment fort d’éducalois dans les écoles c’est les ateliers en classe. donc on a un réseau de juris bénévoles partout au Québec plusieurs centaines qui vont gratuitement animer des ateliers dans les écoles des ateliers d’initiation en droit ou à la justice toutes sortes de formes ça peut être des quiz, des débats, des processus simulés, mais nous on pense que c’est pas suffisant parce que dès le plus jeune âge donc dès le début du primaire on devrait initier les jeunes aux lois d’une certaine façon quand ils sont tout petits on peut leur parler de règles ils comprennent les règles il y a des règles à l’école il y a des règles à la maison il y a des règles dans la rue que tout le monde doit respecter pour bien vivre ensemble. Les jeunes vont vivre le droit ou les règles comme quelque chose qui leur est imposé par une structure qui est en haut deux, plutôt que comme une co-construction comme la loi les en fait là une co-construction pour que tous puissent vivre le mieux possible ensemble. 

Un peu comme les mathématiques là, disons que moi je dirais ok il faut absolument que tout le monde apprenne la trigonométrie. La trigonométrie c’est compliqué on va commencer en parlant secondaire, mais ça veut pas dire qu’on fait pas de maths avant on se rend à faire de la trigonométrie parce qu’on a appris à additionner à soustraire, à multiplier toute la longue notre parcours scolaire. Donc on va comprendre la différence entre un processus suivi les criminels parce que on nous a parlé droit puis de règlement puis de vivre ensemble tout au long de notre parcours scolaire. Alors le ministère, oui on parfois en collabore mais ça vient plutôt de leur côté le futur programme culture et soignante québécoises pour lesquelles on a participé aux consultations de refonte et déposa mémoire au ministère pour faire valoir l’importance  de l’éducation juridique dans les écoles et puis on pense que ça apporte les fruits puisque le nouveau cours de culture et l’histoire québécoise inclut un thème dans secondaire quatre qui s’appelle éducation juridique donc on est très content.   

L’information joue un rôle essentiel dans l’accès à la justice. Cependant, le système éducatif au Québec accorde peu d’importance à l’enseignement des notions juridiques dans les écoles. Cette lacune a des conséquences néfastes, car de nombreux individus se retrouvent confrontés à des problèmes d’accès à la justice et aux tribunaux engorgés, sans posséder les connaissances juridiques de base nécessaires pour faire valoir leurs droits. 

Conscients de cette réalité, des étudiants en droit de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa ont décidé de mettre en lumière cet aspect souvent négligé de l’accessibilité à la justice. Pour ce faire, ils ont réalisé un Voxpop à HEC Montréal afin de mesurer les lacunes en matière d’éducation juridique en interrogeant des étudiants universitaires sur leurs connaissances du système juridique. Dans cette démarche, ils ont bénéficié de l’expertise de Kim Bélanger-Baillargeon, chargée de contenu scolaire chez Éducaloi, qui les a accompagnés dans l’exploration des enjeux liés au manque d’éducation juridique dans les écoles secondaires au Québec.  

Lors de cette initiative, il est apparu clairement que de nombreux étudiants universitaires ne possédaient pas une connaissance satisfaisante de notre système juridique. Cette lacune peut être attribuée en partie à l’absence d’une éducation juridique adéquate dans les écoles secondaires. En effet, les élèves ne bénéficient pas d’un enseignement leur permettant d’acquérir les bases nécessaires pour comprendre leurs droits et obligations, ainsi que les mécanismes du système de justice. 

Face à cette réalité préoccupante, Éducaloi propose des actions pour combler ces lacunes en matière d’éducation juridique. L’organisme développe du contenu scolaire adapté, qui permet d’intégrer des notions juridiques essentielles dans les programmes d’études du secondaire. Grâce à des outils pédagogiques interactifs et accessibles, les élèves peuvent ainsi acquérir une meilleure compréhension du système juridique et des compétences nécessaires pour faire valoir leurs droits. 

Cette démarche a permis aux étudiants de réaliser comment il est crucial de reconnaître que l’éducation juridique joue un rôle fondamental dans la société. En formant les jeunes dès leur plus jeune âge aux principes fondamentaux du droit, nous les dotons des connaissances nécessaires pour devenir des citoyens éclairés et actifs. En investissant dans l’éducation juridique, nous favorisons l’égalité d’accès à la justice et contribuons à la formation d’une société plus juste et équitable. 

Cette vidéo de plaidoirie visuelle a été réalisée par les étudiantes en droit Tayian Dogan, Sandrine Lavoie, Raphaëlle Richard et Catherine Sylvestre,  dans le cadre du cours Plaidoirie visuelle/Droit et cinéma proposé à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, Section de droit civil. 

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