Cultiver la compréhension interculturelle dans le cadre de la formation en recherche 

« Les indices par lesquels l’innovation est mesurée ne sont pas inclusifs, bien au contraire. Comme ils sont en grande partie racisés, ils ne tiennent pas réellement compte de ce qui se passe dans la marge. »  

Chidi Oguamanam, Professeur titulaire  
Faculté de droit, Section de droit civil  

L’Open African Innovation Research Partnership (Open AIR) a transformé notre compréhension du rôle que joue l’Afrique dans l’économie mondiale du savoir : en plus de promouvoir l’inclusion dans ses carrefours technologiques, il donne aux femmes, aux jeunes et aux membres de communautés marginalisées les outils dont ils ont besoin pour cultiver l’innovation inclusive sur le continent africain, en plus de faire respecter la souveraineté numérique de la région et ses systèmes locaux de gouvernance du savoir. Établi en 2006, ce partenariat est codirigé par les professeurs Jeremy de Beer et Chidi Oguamanam, qui ont tous deux à cœur de faire émerger un monde où les bienfaits du savoir et de l’innovation sont distribués de façon plus équitable et inclusive.  

Dans cet enregistrement d’une table ronde tenue au deuxième jour de la 4e École d’automne sur la méthodologie de recherche en droit, les professeurs de Beer et Oguamanam sont accompagnés de Victoria Schorr, gestionnaire régionale d’Open AIR et associée de recherche, pour discuter de l’approche favorisée par ce partenariat qui, à travers de la formation en recherche, s’efforce de décoloniser notre façon de voir l’innovation. Le robuste programme de mentorat et de formation d’Open AIR appelle à la collaboration entre les membres des communautés de recherche d’Afrique et du Canada, à la rédaction et la corédaction de publications en anglais comme en français, ainsi qu’à l’organisation d’événements grâce à des ressources de soutien. Les panélistes y traitent de l’approche empreinte de respect mutuel et de réciprocité propre à l’organisation. Cette approche est expliquée en plus ample détail grâce à l’apport impromptu d’Esther Ekong, doctorante à la Faculté de droit et responsable du New and Emerging Researchers Group d’Open Air, une communauté autonome, mais bien encadrée, de chercheuses et chercheurs en émergence.   

Exposant les nuances de ce partenariat interculturel, les panélistes ont insisté sur leur attachement à créer des ponts pour mieux apprendre de l’Afrique, et non pour lui enseigner. Cet engagement envers la réciprocité des collaborations permet à Open AIR de créer de nouveaux modèles aptes à mieux mesurer et valoriser différents modes d’innovation.   

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