Droit des affaires
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Les experts réunis sous l’égide de l’initiative « Repenser le règlement des différends de l’OMC » à uOttawa ont mis en lumière la nécessité cruciale de réajuster les mécanismes de l’OMC face aux évolutions du commerce mondial. Ce billet visuel présente un sommaire de leurs contributions et propose une réflexion sur les futures directions à prendre, encourageant à un renouveau de l’engagement et à une coopération accrue en matière d’adjudication des différends commerciaux internationaux. Les experts tracent les contours d’une vision pour un système de gouvernance commerciale internationale renforcé et souple, apte à naviguer les complexités du commerce mondial.
Le système de règlement des différends, autrefois considéré comme le “fleuron” de l’OMC, ne fonctionne plus. La professeure Joanna Langille propose une analyse éclairante sur la manière dont ce mécanisme crucial a cessé de fonctionner efficacement. Elle examine les raisons de sa paralysie.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est une organisation internationale dont les règles régissent le commerce entre les nations. Elle a été établie le 1er janvier 1995, succédant à l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Le professeur Robert Howse de l’Université de New York examine les origines de l’OMC, en particulier son émergence de la croyance prédominante dans les avantages du néolibéralisme économique comme approche optimale pour la croissance et le développement mondiaux.
En mai 2023, un groupe diversifié de plus de quarante experts des enjeux relatifs à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est réuni à l’Université d’Ottawa pour aborder les défis affectant le système de règlement des différends de l’OMC. Ce symposium visait à explorer des solutions innovantes pour revitaliser le système et soutenir les efforts de réforme. Avec la participation d’un mélange d’universitaires, de praticiens et d’anciens fonctionnaires de l’OMC, l’événement a encouragé des discussions sur la réforme du système adjudicatoire, l’amélioration des fonctions délibératives de l’OMC, et l’incorporation de mécanismes alternatifs de résolution des différends.