Pendant des décennies, le mouvement syndical a affirmé que les travailleurs de remplacement n’étaient pas une bonne chose. Qu’ils nous détournent de la table des négociations et qu’ils prolongent les conflits. Le recours à des travailleurs de remplacement peut empoisonner la relation entre un employeur et ses travailleurs pendant des années, et nous avons écouté. Ce matin, nous avons déposé un projet de loi visant à interdire les travailleurs de remplacement.
Hey Paul, hey, comment vas-tu ? bien, merci, comment vas-tu ? Très bien ! Très bien. Tu es prêt ? Je suis prêt.
Je suis chef de cabinet du ministre du Travail et ministre des Personnes âgées, l’honorable Seamus O’Regan Jr. J’ai fait environ 10 ans de droit, surtout international, dans le secteur privé, puis j’ai passé les 20 dernières années à travailler dans le domaine de la politique gouvernementale et de l’action publique. J’ai travaillé la majeure partie de ma carrière dans le secteur privé et j’ai mis à profit toutes ces compétences au profit de ce poste et du secteur public.
Si nous nous concentrons sur le processus législatif, la première chose à faire est de constituer une équipe, une équipe de projet qui soit interfonctionnelle par nature, qu’il s’agisse des affaires parlementaires, de la politique de communication ou même, dans une certaine mesure, des opérations. Construire un plan, c’est ensuite s’assurer que nous avons élaboré un texte législatif qui va faire mouche, mais aussi savoir qu’il va passer, être soumis aux vicissitudes, si l’on peut dire, du processus parlementaire et législatif. Il y a beaucoup de facteurs différents en jeu et il faut donc essayer de se rapprocher le plus possible du produit final en sachant qu’il peut être édulcoré, amendé et ainsi de suite. Il faut donc constituer l’équipe, élaborer un plan et l’exécuter. Cela inclut non seulement le processus décisionnel du cabinet, mais aussi le processus législatif et la mise en œuvre. Il y a toute une série de phases différentes de la législation, et mon rôle est donc de superviser cette équipe qui travaille évidemment main dans la main avec le ministre.
J’aime donc constituer une équipe en venant au bureau tous les jours et en travaillant avec des personnes qui veulent à nouveau faire la différence dans la vie quotidienne des Canadiens. Chaque membre de l’équipe a des points forts et j’aime jouer sur ces points forts et c’est ce que je fais en termes de recrutement, de construction, de mentorat, de création de systèmes et de processus qui vont permettre d’avoir une équipe très performante.
Le travail de notre cabinet consiste à faire élire le ministre, oui pour faire de la politique, mais également de la stratégie politique, et il s’agit donc d’avoir une vision politique stratégique qui se concentre sur la manière dont nous allons vendre, dont nous allons faire avancer l’idée que nous essayons de concrétiser et de faire une différence dans la vie de tous les jours des Canadiens.
Encore une fois, vous avez l’équipe, vous avez le plan, mais vous savez aussi qu’il y aura des événements et des crises chaque jour, c’est en fait l’une des choses les plus intéressantes dans ce travail, c’est que vous résolvez des problèmes, il n’y a jamais un jour pareil, et donc vous êtes constamment en mode résolution de problèmes, donc d’un côté vous conduisez sans relâche le dossier pour obtenir la législation ou pour obtenir la décision politique et le résultat que vous voulez, et de l’autre côté, vous essayez d’être flexible et de vous adapter en temps réel à des circonstances de la vie réelle.
L’un des principaux défis du dossier du travail est de faire pression en faveur de divers changements politiques et législatifs qui vont accroître et améliorer les normes du travail, là où il y a des grèves, là où il y a des lock-out, le grand défi est d’éviter le processus législatif, nous parlons de législation, nous voulons éviter une législation qui obligerait les travailleurs à retourner au travail, ce que personne ne veut.
La première priorité est d’obtenir un consensus interne, plus ou moins entre les ministres, qui sera soumis à un comité du cabinet, puis à l’ensemble du cabinet pour ratification.
Ensuite, il faut s’assurer d’un soutien plus large, disons de la part des autres partis politiques, mais aussi de la société dans son ensemble, de certains groupes, qu’il s’agisse d’entreprises, de groupes de personnes âgées ou de syndicats, et essayer à nouveau de rallier l’opinion publique en sachant qu’il y aura des personnes qui s’opposeront à la législation et en sachant comment parler honnêtement avec elles, en s’engageant de manière significative et en s’assurant qu’à la fin, vous avez un projet de loi qui est dans l’intérêt du public.