Donc on se trouve au Otakuthon, le plus grand festival animé du Québec et on est là pour parler de droit des jeux vidéo avec une délégation de la Section de droit civil comprenant cinq étudiants qui sont récemment diplômés de la section.
L’Otakuthon est une entreprise bénévole donc c’est une OSBL qui existe depuis près de 20 ans. Ce que l’on fait principalement c’est justement une convention. On a la plus grande convention de culture japonaise au Canada en fait. On a tout, si tu peux imaginer quelque chose qui est en lien avec la culture “geek” on l’a on a justement les “board games”, on a les jeux vidéo, on a des tournois de jeux vidéo justement tu sais, avec des prix et cetera, tout. On a le World Cosplay Summit, justement qui est un des événements les plus importants pour le cosplay dans le monde. Sur le deuxième, il y a l’exhibition hall qui est un immense air ouvert avec plein de vendeurs.
Moi c’est Bhromor Rahman, je suis fait partie personnelle de Otakuthon. J’ai commencé à travailler à Otakuthon en 2023 et j’ai eu l’idée d’inviter professeur Thomas Burelli qui était mon professeur à l’Université d’Ottawa à l’époque. C’était juste une idée folle qui était sortie de nulle part et je l’ai proposé à la direction et c’est ça s’est concrétisé et il est devenu un des invités les plus demandé les plus prisé de du festival.
C’est du contenu qui est super original en fait c’est quelque chose qu’on n’avait vraiment pas de notre côté et je me suis dit ça rentre parfait dans notre programmation, en fait dans notre, en fait dans notre façon de penser.
On est ici un peu ben pour vulgariser des enjeux juridiques reliés aux droits des jeux vidéos donc vraiment une conférence fascinante, une convention fascinante avec plein plein plein d’interaction avec le public. On a fait plusieurs panels en gros donc moi par exemple j’ai participé à deux de ces panels. Donc un qui parlait de manière détaillée sur comment les jeux vidéos parlent du droit donc c’est un panel un peu de vulgarisation on expliquait qu’est-ce qu’on peut apprendre sur le droit dans les jeux vidéos et puis ensuite j’ai fait un second panel où on abordait plusieurs différents enjeux juridiques et je parlais notamment des eSports dans les jeux olympique.
Je m’intéresse à la propriété intellectuelle et c’est ainsi que j’ai fini par communiquer avec le professeur Burelli sur ces questions, puisqu’elles concernent le divertissement. Pour notre deuxième panel, nous avons commencé à discuter de la façon dont, en tant que juristes, nous voyons le droit dans différents domaines de notre vie que d’autres personnes ne voient pas. Par exemple, en discutant des jeux vidéo, j’ai pris l’exemple de Pokemon et je l’ai considéré comme une sorte de cruauté envers les animaux et aussi l’implication d’un mineur dans cette quête mondiale, pour sauver le monde. Un autre exemple que nous avons utilisé, qui était mon exemple personnel, était le jeu Animal Crossing, qui est un très bon exemple de la façon dont les différents aspects des droits civils sont également traités dans les jeux vidéo. Dans Animal Crossing, par exemple, il n’y a pas de droit de la concurrence parce que Tom Nook a essentiellement un monopole sur tout, qu’il s’agisse d’hypothèques, de droit commercial, de tout.
J’ai suivi quelques cours du professeur Burelli pendant mes études de droit, je les ai trouvés très intéressants et nous avons pu travailler ensemble en tant que chercheurs. Nous avons écrit quelques articles sur les Jeux olympiques et les jeux vidéo, mais surtout nous présentons aujourd’hui l’article sur les schémas sombres et les jeux vidéo.
Nous allons donc parler des schémas sombres, c’est-à-dire des différents types de mécanismes que l’on voit souvent dans les jeux vidéo pour inciter les gens à passer plus de temps à jouer, plus de temps, pas nécessairement avec leurs amis, mais simplement, je suppose, dans une certaine mesure, à devenir dépendants du jeu, à dépenser plus d’argent et ainsi de suite. Nous essayons donc simplement de parler du problème, de montrer qu’il existe, de montrer comment les États ont abordé le problème, de montrer comment les consommateurs peuvent aider à améliorer le problème, je suppose.
On ne savait pas trop à quoi s’attendre mais on s’aperçoit qu’il y a un vrai engouement, on a des salles pleines. Les gens sont très curieux, ils ont énormément d’histoires, d’anecdotes, d’informations à partager et il découvre en fait certains aspects du droit et c’est génial parce qu’ils viennent nous parler. Il parle pendant les présentations, ils viennent nous voir après les présentations et puis certains veulent en savoir plus est-ce que vous donnez des formations, est-ce qu’où est-ce que je peux en savoir un peu plus, est-ce que je peux lire quelque chose et cetera. Donc, ça suscite une vraie curiosité de la part du public.