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Mon nom est Mathieu Trépanier, je coordonne les activités de formation et de recrutement au sein du Sous-ministériat des affaires juridiques du ministère de la Justice du Québec. Dans mes activités de recrutement, j’explique souvent que pour décrire le travail qu’on fait, qu’on est dans le fond un peu le cabinet d’avocats du gouvernement du Québec. Si on consulte la Loi sur le ministère de la justice dans les premiers articles, il est indiqué assez clairement que le ministre de la Justice et procureur général, il a la responsabilité de défendre en demande et en défense toutes les contestations formées pour ou contre l’État, donc finalement on représente l’ensemble des ministères du gouvernement du Québec devant les tribunaux mais le ministre de la Justice, il a aussi un rôle de jurisconsulte et à ce niveau-là dans le fond, il fait tout le conseil juridique auprès des différents ministères du gouvernement et également, il rédige les projets de loi et règlements. C’est sûr que on touche une multitude de domaines juridiques donc vous imaginez bien que les responsabilités de l’État, les compétences de l’État québécois sont très variées donc on peut être en sécurité publique, on peut être en santé, en environnement, en éducation. Évidemment il y a des enjeux constitutionnels, des enjeux de propriété intellectuelle, de droits des technologies de l’information, etc. On se vante souvent et je suis convaincu qu’on le fait avec raison, qu’on offre parmi les plus beaux stages pour les étudiants, les futurs stagiaires. Une des grandes forces qu’on a c’est d’offrir beaucoup d’autonomie à nos gens, on a souvent un grand volume de travail, on a des besoins qui sont urgents qui sont précis donc on implique très rapidement les jeunes que ce soit avocats, notaires, on les implique très rapidement dans les dossiers donc avec ça, ils acquièrent un degré d’autonomie qui est important.
Nos jeunes, d’une part, ils vont être impliqués dans des dossiers qu’on va appeler d’une part de volume, donc on a plusieurs, par exemple on a des programmes gouvernementaux pour lesquels parfois il y a de la contestation qui est faite, alors ça c’est une occasion souvent c’est plusieurs dossiers donc c’est une occasion pour laquelle ils peuvent travailler et avoir leur autonomie.
Maintenant, il y a aussi des dossiers de plus grande envergure pour lesquels évidemment la responsabilité incombe à un avocat qui a plus de pratique et plus d’expérience mais souvent il a besoin d’équipes autour de lui alors la personne qui est plus jeune dans l’équipe peut être amenée et ça va être très fréquent, à collaborer à ces dossiers-là, puis évidemment bien l’État est impliqué dans tous les petits et grands dossiers qui font l’actualité, alors ce ne sont pas tous les dossiers qui sont sur notre gouverne qui sont dans l’actualité, loin de là, mais il y en a quand même quelques-uns ça ça ajoute un peu de piquant dans notre pratique lorsque ça survient, donc on a qu’à ouvrir le journal le matin et voir qu’est-ce que la responsabilité du gouvernement du Québec que ce soit pour une affaire qui est en cours de législation par exemple, qui est en train d’être rédigé ou qui était un projet de loi qui est déposé à l’Assemblée nationale, il faut savoir que il y a une équipe d’avocates/d’avocats ou notaires qui qui accompagnent le ministre jusqu’à la commission parlementaire au Parlement, donc ce sont des gens qui sont dans nos équipes qui sont là où ce soit aussi ça peut être un dossier qui est en litige, qui est à la cour, qui est à la Cour suprême, encore une fois c’est nos équipes qui sont là. [Musique]