Le programme de Certificat en droit autochtone à la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa offre une opportunité unique aux étudiants autochtones de faire la différence dans leur communauté. Conçu pour répondre aux besoins de formation particuliers des Autochtones, ce programme novateur permet aux étudiants et étudiantes de développer une compréhension approfondie des ordres juridiques autochtones et de leur interaction avec les lois étatiques. En plus de favoriser l’essor des communautés autochtones et d’équilibrer les rapports de force avec les allochtones, le programme vise à encourager les réflexions communes vers le mieux-être et à développer des relations plus harmonieuses et respectueuses dans la société canadienne.
Le certificat confirme que les ordres juridiques issus des Premières nations, Métis et Inuit sont nécessaires pour nourrir la compréhension et le respect mutuels entre les Allochtones et les Premiers peuples. Ce programme vient solidifier les bases de cette relation en matière de droit étatique et autochtone.
Sylvestre Desterres, Innu
Si vous cherchez à faire la différence dans votre communauté, le programme de Certificat en droit autochtone en français à l’Université d’Ottawa pourrait être la formation dont vous avez besoin pour y parvenir. Mis sur pied à l’initiative de la professeure Eva Ottawa, Atikamekw Nehirowiskwew membre de la communauté de Manawan, ce programme a permis à une toute première cohorte d’apprenantes et apprenants autochtones à s’approprier leurs ordres juridiques tout en minimisant le choc culturel vécu pendant leurs études en droit.
S’échelonnant sur une année, ce certificat de 30 crédits permet d’acquérir les bases nécessaires à la réussite du programme de licence en droit civil, pour ensuite se diriger vers la pratique, les études supérieures en droit ou le programme de J.D. offert par la Section de common law. Ce programme est le seul en son genre en français au Canada, ce qui en fait une ressource précieuse pour les étudiants autochtones qui cherchent à se familiariser avec le droit autochtone dans un cadre d’enseignement en langue française.
La formation du certificat en droit autochtone m’a permis de me reconnaitre dans le domaine du droit. Nous avons notre propre concept de vie et nos propres lois et cela est fondamental de les reconnaitre et de nous reconnaitre dans ce pays
Martha-Karine Awashish, Atikamekw Nehirowisknew
Le programme valorise le rôle des aînés dans la transmission des connaissances et il permet aux apprenants de situer les différentes sources et le fondement du droit autochtone et de comprendre le rôle des récits, contes, légendes et cérémonies. Les apprenants y développent un esprit critique sur les interactions du droit autochtone et étatique. Les étudiants apprennent à communiquer, nommer et situer les concepts fondamentaux des ordres juridiques autochtones et s’initient aux modes de règlement des conflits au sein des communautés. Le programme fournit également des outils essentiels pour permettre aux communautés autochtones de promouvoir leurs propres ordres juridiques.
Le programme de Certificat en droit autochtone en français à la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa offre des avantages importants aux étudiants autochtones qui cherchent à développer leurs compétences juridiques. Si vous êtes un étudiant autochtone et que vous êtes intéressé à en savoir plus, nous vous encourageons à cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder à la page du programme.
Ce programme m’a permis de découvrir le
Doris Bossum, Innu
Droit comme on le conçoit chez les Innus. Pour moi, c’est important de ne pas oublier l’héritage de nos ancêtres et leur vision du monde, leur chemin et leurs savoirs sont une base importante pour notre futur. Ce certificat m’a permis d’avoir une vision plus lointaine et à vouloir poursuivre des études pour me dédier aux enjeux Autochtones!
« Le programme de certificat en droit autochtone m’a permis de comprendre que le droit pour nous, les autochtones, est un mode de vie en soi. Ces droits n’ont jamais été transcrits sur papier parce que ce n’était pas nécessaire. Nous le portons tous en chacun de nous, ils étaient et ont toujours été profondément ancré en faisant parti de notre identité, qui nous étions et qui nous sommes encore aujourd’hui. J’ai compris que le droit pour moi n’est pas quelque chose que l’on peut attribuer à quelqu’un comme étant un privilège mais plutôt comme une chose que l’on doit appliquer tous les jours dans nos relations avec les autres, notre environnement, et ce, dans le plus grand respect envers soimême, les autres et ce qui nous entoure. »
Jessica Cleary, Atikamekw Nehirowisknew