Au début, je voulais toujours avoir un emploi dans un grand bureau. Et je crois que c’est le rêve de plupart des étudiants qui commencent. On a hâte à la course au stage et des entrevues et j’étais tellement déçu à la fin quand je n’ai pas obtenu d’offre de grand cabinet. Mais à la fin, c’est la meilleure chose du monde qui aurait pu arriver, c’est que je n’ai pas travaillé dans un cabinet.
Je m’appelle Joey Zukran et je suis le fondateur de LPC Avocats à Montréal. Mon cabinet d’avocats se concentre sur les recours collectifs liés à la protection des consommateurs. La plupart de notre travail se situe du côté des demandeurs, c’est-à-dire que nous déposons des recours collectifs au nom d’individus et de consommateurs qui ont été victimes de fraudes ou de fausses déclarations de la part d’entreprises.
J’ai toujours été passionnée par le droit et j’ai toujours voulu faire des études en droit. J’ai eu l’occasion de m’inscrire à l’Université d’Ottawa, section droit civil, bien plus tard dans ma vie, et j’ai donc posé ma candidature à Ottawa. En fait, j’ai d’abord été refusé, mais heureusement ils n’avaient pas mon dernier semestre de cégep, et si l’on ajoute mon cours d’éducation physique, j’ai obtenu environ 80,02, ce qui fait qu’à quelques décimales près, j’ai été admis en droit et le reste de l’histoire s’en est suivi.
J’ai toujours été intéressé par la défense des droits des consommateurs contre les grandes entreprises. Qu’il s’agisse de me battre avec mon fournisseur de téléphone portable pour obtenir un crédit de 2 dollars, je passais des heures au téléphone à me battre avec ces entreprises parce qu’il est évident qu’elles ont un pouvoir de négociation. Elles sont la grande méchante grande entreprise et bonne chance avec un agent du service à la clientèle à l’étranger à qui on dit “La loi québécoise sur la protection du consommateur s’applique”.
Quand j’étais étudiant en droit, j’avais un emploi dans un grand cabinet régional et on m’a donné comme mandant de faire une recherche sur la question des fausses représentations dans la Loi sur la protection du consommateur.
C’était comme un roman. Je lisais les articles de 219, 220, 221, 200 et quelques et je voyais comment chaque article appliquaient à des violations que je vois dans tous les jours qui sont commis par des commerçants. Quand on fait un fast forward plusieurs années après, lorsque j’ai eu, j’étais assermenté, j’ai décidé d’ouvrir mon propre cabinet.
Vous pouvez imaginer qu’en travaillant dans les recours collectifs, qui sont strictement basés sur des commissions, il m’a fallu environ 30 jours pour réaliser qu’on ne peut pas vraiment payer le loyer si facilement dans ce domaine. En fait, j’ai dû hypothéquer ma maison pour survivre la première année de pratique environs, ce qui signifie que A) je devais vraiment croire en ce que je faisais et B) vous savez, travailler dur pour obtenir un résultat.
Mon message aux étudiants en droit qui commencent leurs études ou qui les terminent et font leur entrée dans le monde du travail est le suivant : soyez motivés par ce qui vous passionne, et si vous croyez en votre propre capacité de réussir, alors le ciel est la limite.
La vie on doit la voir sur cinq ans ou dix ans ou vingt même et ce qui arrivent aujourd’hui ça arrive pour une raison. Donc si vous n’avez pas la job ou la position, le poste que vous croyez être le bon pour vous, c’est il y a une raison divine je dirais, que vous ne l’avez pas. Et de suivre votre passion, donc si vous êtes passionné par quelque chose, suivez votre passion travailler très fort dans le domaine, concentrez-vous dans une chose, mais une chose que vous aimez beaucoup. Mettez le sang et la sueur dans vos démarches et vous aurez obtenir des résultats.